Voeux 2010

Publié le par Section de la Gardonnenque du PCF

Chers camarades,

 

En préambule, je vous présente à vous et à vos familles, mes vœux pour cette nouvelle année. Mes souhaits de communiste s’adressent aussi à toutes celles et ceux qui se battent ou militent au quotidien pour changer cette société pourrie, la rendre humaine, équitable et pacifiste. Mes vœux s’adressent encore à toutes ces femmes, enfants, hommes victimes des guerres, famines et autres fléaux imposés par la bêtise humaine et le capitalisme. Ce système odieux qui a su faire exploser les limites de la civilisation, en imposant de véritables tragédies à l’humanité !

 

Bien sur les difficultés que nous rencontrons sont moindres, comparées aux souffrances qu’endurent les Palestiniens, les Africains et autres habitants du tiers monde. Toutes ces familles qui partout sur la planète sont privées des droits les plus élémentaires que sont la paix, la liberté, la santé, l’éducation, le droit de vivre et d’élever dignement leurs enfants. Enfants, qui trop souvent sont obligés de travailler, mendier, se prostituer, faire la guerre, qui ne savent ni lire, ni écrire et qui n’ont même pas le droit de jouer…

 

Ce jour ayons une pensée particulière pour les Haïtiens qui viennent de subir un séisme dévastateur provoquant la mort de plusieurs milliers de personnes et détruisant le peu d’économie et de structures existantes. Ce peuple frappé par les catastrophes naturelles, la misère endémique, obligé de se nourrir de galette d’argile pour survivre. Ces populations sous la coupe des maffias et de la corruption, martyres devant l’incapacité de la communauté internationale de rétablir l’ordre et le droit. A cette Nation, exprimons toute notre solidarité et espérons qu’enfin cette catastrophe puisse au moins ouvrir les yeux à l’opinion internationale.

 

La pauvreté gagne du terrain. Dans les pays dit développés, la récession engendre une précarité extrême. Les conditions de vie se dégradent, les plus démunis sont jetés à la rue. Beaucoup n’ont d’autres recours que de s’alimenter et se vêtir dans les associations caritatives. On assiste à une véritable paupérisation de la population. Et l’on nous explique par médias interposés, complaisants que c’est la crise la seule responsable de nos maux…

 

Si l’on croit nos gouvernants et les tenants du grand capital, on ne peut rien faire, il faut attendre que ça passe ! La crise, c’est comme une gardonnade, ça dévaste tout sur son passage. Ensuite, il faut faire des sacrifices pour reconstruire. En clair, perdre des droits, des avantages…et ils massacrent les services publics, la sécu, le code du travail, l’éducation nationale, les libertés… Enfin tout ce qui fait les fondements de notre République ! Comble de l’ironie, le gouvernement tente de nous faire croire que ça ira mieux l’an prochain…Mieux pour eux, c’est sûr ! Nous payons, ils encaissent grâce aux destructurations massives d’emploi, aux blocages des salaires et à la redistribution de l’argent public aux banques et aux grands groupes. En décembre 2009, les marchés financiers ont progressés de 22%. Il est grand temps de mettre un terme à cette supercherie.

Les régionales sont là, c’est l’occasion de mettre un coup de frein à la politique catastrophique de Sarko et de proposer un véritable projet de transformation sociale. Aux Européennes, avec le Parti de Gauche et la Gauche unitaire, nous avons su créer un formidable outil de reconquête des droits, mais aussi des pouvoirs : le Front de Gauche.

 

En Languedoc Roussillon, après de trop longues discussions, le Front de Gauche a enfin réalisé l’union avec le NPA, les Alternatifs, la Fase et d’autres organisations antilibérales. C’est une première victoire. Nombre de citoyens, des personnalités soutiennent notre démarche. Nous pouvons, si nous nous engageons pleinement et rapidement dans la campagne, être les acteurs du changement tant souhaité par toutes celles et ceux qui souffrent de l’ultra libéralisme et des politiques d’accompagnement. Nous avons réussi ce rassemblement, ce ne fut pas toujours facile à cause des exigences de chacun.

 

Certes, ce n’est jamais simple de travailler en groupe. Il faut savoir écouter, comprendre, faire des concessions. Mais nous ne devons pas négliger l’essentiel. Ce que nous voulons, c’est de changer de politique. Nous sommes tous conscients et l’histoire nous l’a souvent prouvée. C’est avec des majorités que l’on change la société. Ce protocole que nous avons signé entre les forces anticapitalistes et antilibérales en Languedoc Roussillon est unique en France. Nous allons être observé à la loupe par nos camarades des autres régions, mais aussi par toutes les autres composantes politiques. Nous pouvons changer la donne, notre région doit devenir un pôle de résistance aux forces réactionnaires. Allons en campagne et je suis certain que nous réaliserons des scores renversants pour nos ennemis et nos concurrents.

 

Bernard Vire

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